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2004

Ma deuxième saison de coquelicots

Coquelicot, hommage à V. Isnard

Coquelicot, hommage à V. Isnard  2004
Acrylique / papier marouflé (80 cm x 80 cm)

Photo d'atelier, Meschers

Photo d’atelier
Meschers, août 2004

coquelicots, andante

Coquelicots, andante  2004
Acrylique / papier marouflé (146 cm x 89 cm)
Coll. Laurence Laporte, Nice


La longue pratique picturale est initiatique. Elle est révélation. Daniel Mohen continue de l’expérimenter, lui qui a tissé avec la peinture des liens qui n’ont cessé de se resserrer. Il présente (Maison Maurice Genevoix, place du Centre 45550 Saint-Denis-de-l’Hôtel) une trentaine d’œuvres réalisées entre 2003 et 2004 avec lesquelles on mesure le sens d’un engagement qui questionne autant la peinture que lui-même. Dans cette aventure toujours reconduite, le temps est devenu un allié. Le choix d’un thème est un moyen d’interroger le fait plastique. On trouve ici, celui des coquelicots, des feuilles de platane, celui des grenades ouvertes. Sujets confidentiels, dont l’introspection visuelle se double de celle, sensible et éminemment intimiste. Les problèmes de construction, de couleurs et d’espace sont aussitôt levés. Daniel Mohen regarde à ses pieds. Une fleur, une feuille. Il renoue avec la terre, refait l’expérience au monde avant son face-à-face avec le papier. Sa fragilité, sa vulnérabilité induisent une manière de peindre, plus souple. La liberté du geste s’y promène sans se détacher du fait plastique. Les matières moirées sont absorbées et relevées par des effets infinis de transparence. L’émerveillement naît. Sur le support, la rencontre des taches et des plans fait lever la composition. La façon dont elles se rencontrent pour former la lumière détermine une suite de variations. Tout les rapports entre les taches de couleurs génèrent tensions et pulsations. Un mouvement particulier sous-tend la surface soudainement spatialisée par une effusion lumineuse. Les papiers deviennent comme une peau. On pense à Chardin qui « accompagne » souvent Daniel Mohen dans son travail. Illusion tactile d’une peinture qui crée son espace propre et son univers. Des papiers qui ne demandent plus de mur. Ici, les œuvres de Daniel Mohen sont présentées dans la maison de Maurice Genevoix transformée en un musée qui évoque l’écrivain et l’homme. Le paysage alentour, les lieux solognots familiers emblématiques d’une œuvre qui les a immortalisés, partagent le lyrisme fusionnel et radieux des peintures de Daniel Mohen.

Lydia Harambourg
La Gazette de l’Hôtel Drouot, 11 mars 2005, n° 10


Barques (mars-octobre 2004)

Port

Port  2004
Acrylique / toile (195 cm x 130 cm)

Barque bleue

Barque bleue  2004
 Acrylique / papier marouflé (77 cm x 100 cm)


Grande barque

Grande barque  2004   Collection particulière
Acrylique / papier marouflé (180 cm x 160 cm)


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